lundi, 03 février 2014

La liberté d'expression anglo-saxonne… le glas !

Pardon, ce n'est pas drôle, mais là, je me marre ! Ça fait des années qu'on nous bassine avec la soi-disant tradition anglo-saxonne de liberté d'expression «absolue». Une grande spécialité des Zemour, Bricmont et autres comiques libéraux comme libertariens. Et un argument massue pour justifier qu'eux ou d'autres s'expriment d'une manière plus ou moins raciste ou, du moins, nationaliste. Et là, paf, l'info tombe dans le Guardian : non seulement Anelka sera poursuivi pour sa quenelle (ce qui me paraît difficile en France ou en Belgique), mais en plus, Dieudonné sera interdit de territoire anglais ! La compagnie aérienne qui se permettrait de l'amener à Londres risquerait même une amende de 10.000 livres sterling. Et badaboum, voilà une légende qui s'effondre. Non, les "Anglo-saxons" ne sont pas plus tolérants que nous envers les expression de haine. Non, ils ne sont pas plus tendres quand un sportif fait un geste déplacé, au contraire. Et oui, ils vont encore plus loin lorsqu'une personne "dérangeante" cherche à entrer sur leur territoire. Ils avaient d'ailleurs déjà interdit à l'islamophobe Geert Wilders d'entrer en Angleterre pour y présenter son film xénophobe Fitna, que la justice néerlandaise n'a pour sa part pas considéré comme une incitation à la haine (les juges portaient des lunettes noires ce jour-là, à cause d'un soleil inhabituel, et ils avaient oublié d'enlever leurs boules Quiès).

Mais évidemment, l'argument est utile à certains pour justifier leurs propres dérives ou défendre l'indéfendable. Pour ma part, je pense qu'il faut savoir juger posément, après les actes et non avant, et qu'interdire le territoire à quelqu'un en présumant de son attitude n'est pas d'un État de droit. N'empêche, la prochaine fois que les précités se hasarderont à évoquer la fabuleuse liberté américano-britanique, vous connaissez la réponse ! Have a good day !

15:09 Publié dans Humeurs brèves, Humeurs d'Ailleurs | Lien permanent | Commentaires (18) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

Commentaires

Bricmont libéral? Votre liberté d'expression à vous serait-elle de dire des énormités ou avez-vous une quelconque défaillance dans la compréhension des idées?
Tiens, au fait, vous devez vous réjouir du nouveau site flamand "kif-kif" qui invite à la délation?
Vous devenez bien consensuel, Monsieur Sel...

Écrit par : le chat blanc | lundi, 03 février 2014

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Je n'ai pas dit que Bricmont était libéral, relisez. Quant à Kif-kif, vous pouvez suivre mon altercation avec Ico Maly sur Twitter. C'était aujourd'hui.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 03 février 2014

Je relis et le sens de votre phrase est pour le moins ambigu... Surtout si vous citez Zemour et Bricmont côte à côte. C'est donc un problème de syntaxe, mais la syntaxe est importante pour la compréhension, non?
Je ne suis pas sur Twitter, c'est hautement inintéressant, à mon sens.

Écrit par : le chat blanc | lundi, 03 février 2014

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Disons que je n'ai pas une définition très précise de "libertarien". j'aurais pu ajouter "libertaire" pour Bricmont, mais c'est écrit sur le pouce, ce n'est pas un article majeur. Je vous autorise donc à le mettre à l'index :-)

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 03 février 2014

D'accord avec le Chat blanc, votre phrase laisse entendre Marcel que Zemour est un libéral libertarien. Or, c'est absolument mal connaître cet auteur que de le considérer comme l'un ou l'autre voire les deux...

Écrit par : Yoël | mercredi, 05 février 2014

Voilà bien du zèle à ne surtout pas penser ! Je ne sais quel œuf vous avez à peler avec Zemmour et Bricmont, mais vous vous contentez de bien peu pour feindre de le peler, cet œuf. Alors comme ça, vous nous dites que Bricmont s'exprimerait « d'une manière plus ou moins raciste ou, du moins, nationaliste »  ou vous ne le dites pas ? Lui, c'est seulement « pour justifier que d'autres s'expriment » comme ça ? C'est seulement cela que vous voulez nous dire de Bricmont ou pas seulement ? Vous voulez jouer d'ambiguïté ? Médire sans médire ? Le dire sans le dire ?

Et vous trouvez quelque chose à redire à la position de Bricmont (si c'est bien la sienne) ? Norman Finkelstein estime impossible qu'une loi comme la loi Fabius-Gayssot puisse être adoptée aux Etats-Unis. Ça le sidère que la France se soit dotée d'un machin pareil. Vous, vous préférez les machins ?

« Non, les "Anglo-saxons" ne sont pas plus tolérants que nous envers les expression de haine. » Pourquoi reprenez-vous cette scie de la haine ?

Je ferais bien avec votre usage de certains mots comme faisait notre médecin de famille devant l'étalage de médicaments : il les écartait les uns après les autres et on se retrouvait avec une consigne de bien se gargariser à l'eau salée. Gargarisez-vous à l'eau salée, Marcel Sel, au lieu de vous gargariser de mots.

Écrit par : Shakuhachi | lundi, 03 février 2014

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N'en déplaise à certains qui entendent le bruit des bottes dès que l'on ne gobe pas toutes leurs théories "alter", l'Angleterre si "libéral-conservatrice-isolationniste-europhobe" (concept idiot et simpliste mais dont le niveau correspond à celui des théories "alter") est et a toujours été le rempart le plus fiable contre le nazisme en Europe.

Pas d'accord? OK. Expliquez-moi qui a lutté réellement contre le nazisme en 40-45 en restant démocrate soi-même (excluant par là l'URSS). Je suis curieux : la France de Pétain, le Belgium flamand, les merveilleux Pays-Bas, les exemplaires Scandinaves, l'irréprochable Suisse, l'Italie, l'Espagne, le Portugal?

Sans les Brits, il y a gros à parier que l'Europe aurait entièrement basculé sous la coupe du IIIe Reich. Les USA auraient probablement acté (à regrets, certes) la prise de pouvoir du nouvel empire Allemand et se seraient contentés de mettre une raclée au Japon en s'accommodant au mieux de la situation.

Finalement, je me demande en quoi ils ont été remerciés. Certains quartiers de Londres ont porté des stigmates des bombardements nazis jusque dans les années 1990 alors que toutes les villes allemandes avaient pu faire peau neuve depuis bien longtemps. C'est néanmoins le "miracle allemand" que tout le monde a célébré et continue de célébrer...

Vous comprendrez que chez les Brits, ce qui rappelle tonton Adolf, c'est rarement apprécié. Quand on commence à jouer avec ça, on a très vite de très sérieux ennuis.

Et les leçons de morale continentale, c'est très simple: ils s'assoient dessus. Ils ont vu les moralistes du continent à l'oeuvre à plusieurs reprises et ont surtout pu apprécier leur sens inné de la compromission...

Non, on ne peut pas dire absolument n'importe quoi à Londres. Erreur.

Écrit par : moinsqueparfaitduconjonctif | lundi, 03 février 2014

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bon sur ce coup je vais faire un commentaire alors que je suis presque d'accord avec moinsque'

en fait pour g wilders c'est juste pour pas déplaire au lobby musulman et pour dieudo-la-quenelle c'est pour pas déplaire au lobby sioniste, les anglo-saxons d'europe sont des lopes ;^))

l'uk a défendu son intérêt contre le iiie reich (ils avaient encore des moyens)... ce que n'ont pas su faire les autres États en contact terrestre, mais hitler ayant voulu imposer aux européens (qui ont frustré l'allemagne de colonie) ce que les européens ont imposé au monde entier: c'est-à-dire la domination, le racisme et l'esclavage, hitler n'avait aucune chance d'arriver à soumettre l'europe ( pour la shoah il a profité de complicités)

Écrit par : uit 't zuiltje | mardi, 04 février 2014

bon sur ce coup je vais faire un commentaire alors que je suis presque d'accord avec moinsque'

en fait pour g wilders c'est juste pour pas déplaire au lobby musulman et pour dieudo-la-quenelle c'est pour pas déplaire au lobby sioniste, les anglo-saxons d'europe sont des lopes ;^))

l'uk a défendu son intérêt contre le iiie reich (ils avaient encore des moyens)... ce que n'ont pas su faire les autres États en contact terrestre, mais hitler ayant voulu imposer aux européens (qui ont frustré l'allemagne de colonie) ce que les européens ont imposé au monde entier: c'est-à-dire la domination, le racisme et l'esclavage, hitler n'avait aucune chance d'arriver à soumettre l'europe ( pour la shoah il a profité de complicités)

Écrit par : uit 't zuiltje | mardi, 04 février 2014

Noms de collabos politico-économiques pro nazis britanniques et américains : que sont-ils devenus?Pauvres?

Les vestiges du jour -L'élite britannique et le nazisme. Le film les Vestiges du jour s'inscrit dans un cadre historique précis, celui des années 1930 et s'attache à décrire l'attitude de certains membres de l'élite britannique face aux dictatures, à travers le personnage de Lord Darlinton.

"Leur" liberté d'expression et de presse
C'est en Grande-Bretagne en 1920, que le "Times", journal des élites, publie le fameux document antisémite "le protocole des Sages de Sion", en lui accordant une importance ambiguë.Les soutiens de Mosley (British Union of Fascists) dans l'aristocratie même sont peu nombreux : parmi eux, on peut cependant relever le nom de Lord Rothermere, influent propriétaire du journal "Daily Mail"...

Quelques écrivains, souvent catholiques, comme G.K Chesterton ou H.Belloc, lancent des attaques virulentes contre les Juifs et T.S Eliot en parle comme "d'une menace pour la civilisation".

2013 : La banque centrale britannique avoue avoir aidé les nazis à voler l’or de la banque centrale tchécoslovaque à la veille de la Seconde Guerre mondiale en 1939. La banque a donné suite à la demande de l’Allemagne de transférer cet or vers les banques nationales belge et néerlandaise...(Comment cela? Le Benelux est vierge, immaculé et victime, toujours!)

Mââme Simpson (américaine. En octobre 36, elle marque ouvertement son propre choix fasciste en adressant ses félicitations au chef nazi britannique Sir Oswald Mosley, lors de son mariage à Berlin dans la résidence de Goebbels en présence d’Hitler) et Edouard VIII, prince héritier et son cousin allemand, le duc Karl Eduard de Saxe Cobourg Gotha (tiens!), soutien actif du parti nazi dans les années 1920 et 1930, futur officier supérieur SS.

Les sœurs Mitford (britanniques) : les aristocrates anglais du début 20 ème pour les partis fascistes ou nazi. L'épouse du chef anglais des nazis est Diana Mitford (La sœur Mitford la plus connue est Nancy Mitford, écrivaine). La famille Mitford appartient à la noblesse britannique.

Les six sœurs Mitford sont les filles de David Ogilvy Freeman-Mitford, deuxième baron Redesdale, et de Sydney Bowles, mariés le 6 février 1904. Sydney Bowles était la fille de Thomas Gibson Bowles, fondateur des magazines The Lady et Vanity Fair.

Diana (1910-2003) se maria en premières noces avec Bryan Guinness, deuxième baron Moyne et héritier des brasseries Guinness, et en secondes noces avec Sir Oswald Mosley, militant fasciste britannique.

Ford, antisémite notoire, qui a publié une collection d'articles intitulés «Le Juif international. Le problème d'origine mondiale. " Ford même parrainé leur propre journal, qu'il a utilisé comme un élément de propagande, accusant les Juifs dans la Première Guerre mondiale, et en 1938, a reçu l'Ordre du mérite de l'Aigle allemand, la plus haute distinction de l'Allemagne nazie. L'administration allemande a utilisé un tiers des camions Ford pour les besoins de l'armée allemande pendant la guerre, avec utilisation intensive de main-d'œuvre pénitentiaire.

Harriman. The "bank," founded in 1924 by W. Averell Harriman on behalf of Thyssen and his Bank voor Handel en Scheepvaart N.V. of Holland, was Union Banking Corporation (UBC) of New York City. According to government documents, it was in reality a clearing house for a number of Thyssen-controlled enterprises and assets, including as many as a dozen individual businesses. UBC also bought and shipped overseas gold, steel, coal, and U.S. Treasury bonds. The company's activities were administered for Thyssen by a Netherlands-born, naturalized U.S. citizen named Cornelis Lievense, who served as president of UBC. Roland Harriman was chairman and Prescott Bush a managing director.
In 1952, Prescott Bush was elected to the U.S. Senate, with no press accounts about his well-concealed Nazi past.

Bush (Lorsque la famille Thyssen, des financiers d'Adolf Hitler, jusqu'en 1938, créèrent l'entreprise Union Banking Corporation en 1924 afin de gérer leurs investissements en Amérique, Prescott Bush fut l’un des sept directeurs de cette banque)Durant la Seconde Guerre mondiale, les participations de Prescott Bush furent confisquées (octobre 1942) en raison du Trading with the Enemy Act (Loi sur le commerce avec l'ennemi). Elles comprenaient :
Union Banking Corp. (pour Thyssen et Brown Brothers-Harriman)
Holland-American Trading Corporation (avec Harriman)
the Seamless Steel Equipment Corporation (avec Harriman)
Silesian-American Corporation (avec Walker)
Avant la révolution cubaine en 1959, il possédait d'immenses domaines et des concessions pétrolières à Cuba
IBM
Chase Bank (aujourd'hui JP Morgan Chase)
Entre 1936 et 1941, Chase et les autres banques aux Etats-Unis a aidé les Allemands pour obtenir plus de 20 millions de dollars américains

Tout comme la Banque l’Angleterre, la Reichsbank allemande appartenait à des intérêts privés.

Lorsqu’éclate la Deuxième Guerre mondiale, IG Farben a passé des accords de cartel avec 2000 sociétés dans le monde, dont Ford Motor Co., Alcoa, General Motors, Texaco et Procter et Gamble, pour n’en citer que quelques-unes.
Lors de la signature du premier accord international, le 30 septembre 1926, tous les sponsors du cartel se vantent de ce que le premier pas vers la formation « des Etats-Unis économiques de l’Europe » vient d’être franchi. Douze ans plus tard, près de 90 % du fer et de l’acier commercialisé au niveau international est sous le contrôle du Cartel de l’Acier. Outre l’Allemagne qui le dirige, l’Autriche, la Pologne, la Tchécoslovaquie, le Royaume Uni et les Etats-Unis en font partie
Kodak, fabricant d'appareils photo - il a maîtrisé la fabrication de fusibles, de détonateurs et d'autres biens militaires pour les Allemands.
L'organisation de droite et anti-sémite ‘América First’ sympathisait ouvertement avec les nazis.’ ‘América First’ fut coordonnée par les frères Dulles : John Foster Dulles, postérieurement ministre de relations extérieures, et Allan Dulles, chef de la CIA. ‘América First’ défendait les intérêts des entreprises américaines qui avaient investi en Allemagne.
A l’époque de la Première Guerre mondiale, Allan Dulles est envoyé à Berne (Suisse) par son oncle, Robert Lansing, à l’époque secrétaire d’Etat du président Woodrow Wilson, où il est chargé du renseignement à la Légation américaine. Par le biais du même oncle, les frères Dulles prennent part aux négociations du traité de paix de Versailles. En 1920, Allen Dulles sera nommé premier secrétaire de l’ambassade américaine à Berlin.

Son frère, l’avocat John Foster Dulles, représentera les intérêts de la Banque d’Angleterre et de la société J.P.Morgan dans l’Europe d’après guerre. Au printemps de 1920, au lendemain des négociations de Versailles, John Foster rencontre Hjalmar Schacht (1877-1970)Le 20 mars 1922, Schacht fait part à John Foster Dulles d’une proposition de nouveau système international. Dulles fait suivre la lettre à Thomas W.Lamont, un associé de J.P.Morgan, et au cours des années qui suivent, l’essentiel de ce plan Schacht-Dulles-Morgan sera mis en oeuvre. Voilà l’origine des cartels internationaux basés en Allemagne et dirigés par les Britanniques, qui furent créés dans les années 20.

General Electric. AEG était en grande partie contrôlé par General Electric et des liens similaires existaient entre toutes les autres entreprises du même genre en Allemagne, en Angleterre et aux Etats-Unis.

Standard Oil (Rockfeller)

Royal Dutch Shell (contrôlée par les monarchies anglaise et néerlandaise)

En 1945 Richard Gehlen, chef des services secrets nazis, échappe au tribunal de Nuremberg et est emmené bien gentiment aux USA dans l’avion personnel du général Smith…
De même, Klaus Barbie, le «boucher de Lyon», sera protégé par les USA afin d’infiltrer le parti communiste allemand. Grâce à la protection des services US, tout un ramassis d’ex-nazis comprenant Paul Stangel (le chef du camp de Treblinka), Adolf Eichman, Walter Rauff (l’organisateur des chambres à gaz) et Ante Pavelic (le sanglant dictateur croate) va se reconstituer en Amérique latine en réseau de terrorisme et d’espionnage contre la gauche. L’argent viendra aussi du grand capital allemand (IG Farben, VW, Krupp et Mercedes-Benz).

A la Libération de l’Italie, par exemple, les partisans, majoritairement communistes, constituent la force politique dominante. Les troupes alliées sortent des prisons de Mussolini des leaders de la Mafia et leur confient la direction des villes.

Connaissez-vous l'histoire de la nièce (française e t britannique) de Dior, toujours farouchement nazie? En 1962, Françoise Dior, fonde la section française de la World Union of National Socialists (WUNS), une association néonazie internationale.À l'été 1962, ayant entendu parler par la presse du Mouvement national-socialiste anglais (National-Socialist Movement), elle partit pour Londres.
Françoise Dior et Colin Jordan célèbrent leur mariage le 5 octobre 1963. La presse publie les photos, où on les voit mêler le sang de leurs doigts au-dessus d'un exemplaire de Mein Kampf, et Françoise Dior proclamer qu'elle aspire à « donner le jour à un petit nazi » Ne parlons pas des horreurs commises sur sa fille...
Terry Cooper, fut l’amant de Françoise pendant de nombreuses années. En Grande Bretagne, il collait des affiches néo-nazies

Noms de collabos pro nazis français : que sont-ils devenus?Pauvres?
Chanel
Renault
L'Oréal (la Cagoule et ses attentats financés par nombre d'industriels et entrepreneurs ayant auparavant organisé moulte remous, désordres et soulèvements et manifs pour tous dans la rue) Actuelle Bettancourt, majeure fortune...actuellement
Banques et milieux financiers

Pétain
Laval
Et tant d'autres...
Acteurs, actrices, chansonniers, écrivains...(célèbres après la guerre..)
Français ami d'Edouard 8 : Charles Bedaux
Etc...

En Belgique, heureusement, nous n'avons pas de noms, de conscience, de savoir, tout le monde se tait, s'évapore, obéit, ne dit surtout rien (vous n'y pensez pas, voyons!), donc rien de tout ça. Les épouses royales fachos, les Lippens, Davignon, d'Ansembourg, dont l'oncle a laissé un souvenir noir aux Pays-Bas, etc... etc... D'ailleurs aux Pays-Bas non plus il ne s'est rien passé. Royalement Royal Dutch Shell, r i e n, comme ici. Rien à voir. Et pour cause : ils sont là et jouissent encore de toute liberté (d'agir et d'amasser par détournement de l'argent des impôts par millions-milliards, en détruisant tout a v e c la complicité "politicienne". Compagnies aériennes, banques, etc... jamais de prison, ni de procès, ni d'amendes, ni rien. Des cadeaux chaque fois qu'ils détruisent et détournent en toute impunité). On ne les entend pas.Et le peuple béatement vide en face. Sans conscience saine.
Ils ont leurs idiots utiles. Ceux qui se font "choper" dans les opérations médiatiques.

Écrit par : Démocrate | lundi, 03 février 2014

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D'accord avec vous !

J'ajouterais : La prochaine fois qu'un attentat meurtrier tuera sauvagement aux USA et au RU, on pourra se demander comment des terroristes assoifés de sang ont pu échapper à la vigilance de chasseurs de "quenelles" islamophobes et antisémites...

Écrit par : alive | mardi, 04 février 2014

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Oui. Moi, naïvement, je me suis laissé convaincre par ce discours, en me disant que s'il existe des limites à la liberté d'expression version britannique (calomnie, diffamation, atteinte aux moeurs...), celles-ci ne sont généralement fixées que par des sanctions, a posteriori. Je pensais donc que le concept d'une interdiction de spectacle, ou d'une limitation a priori de la liberté d'expression y était impensable. L'affaire anelka, et maintenant cette interdiction d'entrée, nous prouvent le contraire... C'est peut-être l'influence des politiques sécuritaires(?). Je trouve en tous cas dommage que le Royaume-Uni tourne ainsi le dos à sa tradition. Je continue, pour ma part, à soutenir la liberté d'expression version J.S. Mill. “The peculiar evil of silencing the expression of an opinion is, that it is robbing the human race; posterity as well as the existing generation; those who dissent from the opinion, still more than those who hold it. If the opinion is right, they are deprived of the opportunity of exchanging error for truth: if wrong, they lose, what is almost as great a benefit, the clearer perception and livelier impression of truth, produced by its collision with error.”

Écrit par : mathieu | mardi, 04 février 2014

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@Uit'
Évidemment, tout le monde défend son intérêt ou ce qu'il croit en tenir lieu. D'ailleurs, c'est justement ce que faisait le IIIe Reich: défendre son intérêt.

Au bout du compte, il faut quand même avoir le courage de trancher entre le "bien" et le "mal", en d'autres termes: choisir son camp.

Moi, je préfère Winston. D'autres ont préféré et préfèrent toujours Adolf.

Bien sûr, Winston a fait bombarder aveuglément des villes allemandes, etc. Bien entendu, mais il est clair que sans guerre, tout aurait été plus rose. Le fait est qu'il y en eut une, qu'agiter son drapeau blanc au milieu ne servait à rien et que certains ont choisi de tenir bon pendant que d'autres se disaient que finalement, il valait mieux s'arranger avec Adolf.

Je ne vous accuse de rien sur le coup, mais j'ai toujours un peu de mal avec le relativisme du "oui mais, s'ils étaient dans les bons c'est parce qu'ils avaient intérêt à y être". On peut toujours dire ça mais on risque vite de finir par dire que finalement, bon, bin, euh... tout compte fait, avoir combattu les nazis ou s'être alliés avec eux, en fin de compte, c'est la même chose.

Justement, non, ce n'est pas la même chose.

Écrit par : moinsqueparfaitduconjonctif | mardi, 04 février 2014

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Purée, c'est incurable : désormais Bricmont est un "comique" libertaire défenseur de racistes et Dieudonné, comme d'habitude, c'est l'"expression de la haine".

I rest my case...


Humour anglais : http://i.huffpost.com/gen/61237/thumbs/s-HARRY-THE-NAZI-large.jpg

Humour français : http://www.atelierdeschefs.fr/fr/recette/12343-quenelle-de-ganache-chocolat-et-creme-anglaise-safranee.php

Écrit par : The Red Baron | mercredi, 05 février 2014

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Dans son nouveau livre "La république des censeurs", Jean Bricmont écrit page 125-126 : « Pendant longtemps, la censure a été « de droite », en ce sens qu’elle était exercée par l’Église, l’armée ou des chefs d’États plus ou moins autoritaires. […] Ce n’est qu’à partir des années 1980, avec l’arrivée de la gauche au pouvoir, la naissance de la « lutte contre le racisme » et les procès contre les négationnistes, que la censure a changé de camp et est devenue « de gauche », tout en étant acceptée, même si c’est sans enthousiasme, par la droite « démocratique ». À partir du moment où ce basculement a eu lieu, la défense de la liberté d’expression est devenue « suspecte » de sympathies pour l’extrême droite.
M. Bricmont attribue ce basculement à l’abandon par la gauche de son ambition de transformation du capitalisme, de sa défense de la souveraineté nationale, et sur le plan international de sa lutte pour la paix et contre l’impérialisme. Pour justifier ces abandons, la gauche, a dit-il « inventé la gauche morale », et s’est lancée dans un combat imaginaire en prétendant se mettre à « lutter contre le fascisme » plusieurs décennies après la fin de la guerre.
(cfr http://www.palestine-solidarite.org/entretien.jean-bricmont.050214.htm)

Écrit par : The Red Baron | mercredi, 05 février 2014

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Merci pour le lien à l'interview de Bricmont (*) : ça fait tout de même du bien de lire quelque chose qui relève de la pensée.

(*) NB le lien ne fonctionne pas si on n'en retire pas la parenthèse de fin. Donc :
http://www.palestine-solidarite.org/entretien.jean-bricmont.050214.htm

Écrit par : Shakuhachi | mercredi, 05 février 2014

Au fond, Marcel Sel, vous êtes sûr que Bricmont dit de la Grande-Bretagne ce qu'il dit des Etats-Unis, ou bien c'est juste une entourloupe de votre part pour vous donner une occasion bon-marché de vous gausser d'une idée qui n'est pas la sienne mais que vous lui attribuez ?

Écrit par : Shakuhachi | mercredi, 05 février 2014

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